jeudi 25 octobre 2012

JanTchi, un peu de Corée à Paris.

Nous vous en avions parlé récemment sur le blog (oui, on fait des teasing de fou chez nous!) : comme nous ne voulons pas vous laser de notre (spleeendide!) voyage en Corée du Sud, nous souhaitons partager avec vous nos "moments coréens" en France.

Après les produits de beauté, voici donc le premier article de la série "Restaurants Coréens que l'on peut trouver sur Paris, et ailleurs".

Autant vous prévenir tout de suite, ce genre d'article risque de revenir souvent au vu de notre amour pour la gastronomie coréenne. C'est simple, si on pouvait manger tout les jours du Kimchi et du Bibimbap (ce mot est génial!), nous le ferions sans problème.

Notre premier coup de coeur va au restaurant JanTchi, dans le 1er, spécialisé dans les Bibimbap et Barbecues Coréens. 

Nous avons été plutôt raisonnables cette fois (pas de barbecue à l'horizon donc.. A charge de revanche) et avons pris, toutes deux, un menu à 12 euros.

Commençons avec en entrée des raviolis fris (Alicia voulait les délicieux vermicelles de la maison mais nous sommes arrivé trop tard...)
Pas de surprise, les raviolis sont vraiment délicieux et bien garnis. Trempés dans la sauce c'est encore meilleur!


Pour le plat, nous avons donc choisi les fameux Bibimbaps : au bœuf pour Alix et au poulet pour Alicia (il est aussi possible de les prendre végétariens)
Les plats arrivent sur la table encore frémissants. Le riz est donc grillé à point.

Le principe du Bibimbap est simple : un mélange de légumes, de riz, et parfois de viande. Il vous suffit ensuite de mélanger le tout et de l'assaisonner plus ou moins avec la sauce au piment à disposition sur la table. Miam !


Pour accompagner le tout, le menu est accompagné des fameux différents légumes marinés servis en Corée à tous les repas. Cette fois ci sera haricots verts, sojas et radis.

De plus, nous choisissons d'accompagner tout ça d'un petit thé vert coréen (bien infusé !)


Une adresse à garder donc !
JanTchi
6, rue Thérèse
75001 Paris
01 40 15 91 07

mardi 23 octobre 2012

Encore un peu plus de cosmétiques : Erborian

Loin de nous l'idée de commencer une carrière de blogueuses beauté (coréenne). Mais l'occasion était trop belle !

Juste après notre article sur les cosmétiques coréens, Alix a reçu la Joliebox d'Octobre
Et là, surprise ! La Corée faisait partie des produits du mois avec la marque Erborian.
Nous ne connaissions pas du tout la marque, ou alors notre cerveau ne l'avais pas imprimé jusqu'ici.
 

Il s'agit donc d'une BB Crème Light 5 en 1 "effet peau de bébé" : tout un programme !
Et pourtant, nous sommes assez conquises ! La crème est légèrement colorée, matifiant un peu la peau. Elle est plutôt légère, hydratante, et fait une très bonne base de maquillage.
Et pour les jours où vous avez la flemme de tout, elle se suffit à elle même.

Erborian propose tout un tas de produits de beauté assez alléchants à mi chemin entre les cosmétiques coréens et occidentaux. On trouve ainsi de nombreuses crèmes au Ginseng, herbes médicinales coréennes ou Yuzu.
(En plus, Erborian possède même un eshop ! On dit ça, on dit rien !)

Et vous, vous connaissiez la marque ?


Une très bonne surprise donc pour cette BB Crème Light.
Ce qui ne devrait pas nous étonner, au vu du succès des BB Cream en Asie et plus particulièrement en Corée.
D'ailleurs, juste pour le plaisir (et parce que cela nous manque un petit peu quand même) notre pub télé préférée :

mercredi 17 octobre 2012

Such a beautiful face... ou de l'art du produit de beauté coréen

 Plusieurs choses vous frappent quand vous arrivez pour la première fois dans un pays comme la Corée du Sud. Il y a les odeurs, les bruits, qui sont si différents, les panneaux qui semblent vraiment incompréhensibles puis bien sur, il y a les gens.

Nous avons adoré observer les gens en Corée et être observées à notre tour. Que ce soit de façon sympathique et souriante ou bien tout le contraire (petite pensée émue pour la dame dégoutée par notre façon, pourtant bien classe, de manger des gâteaux au chocolats dans le métro par 37°C…)

Et s’il y a bien une chose dont nous nous sommes vite rendue compte, c’est à quels points les coréennes et les coréens sont beaux ! Le terme exact pourrait être qu’ils sont soignés

Et sur ce point là, on peut dire qu’il y a une vraie égalité des sexes. Il est important d’être bien sur soi, d’avoir une belle peau, d’être bien coiffé et bien maquillé pour les filles comme pour les garçons.
Leur apparence physique semble vraiment très (TRES) importante et, pour prendre soin d’eux, on peut dire qu’ils ont l’embarras du choix ! Les magasins spécialisés dans les produits de beauté se multiplient dans les rues. On en compte facilement quatre différents par rues dans certains quartiers de Seoul et il en va de même pour les plus petites villes comme Busan ou encore Gyeongju. Il y en a partout et pour tous les gouts !

Parmi les incontournables, on trouve Etude House (et sa façade rose bonbon), Holika Holika, Too Cool For School, Nature Republic, Laneige (cet amour de la langue française…) Skin food, Face shop et j’en passe ! Il est marrant de remarquer que les magasins, malgré leurs cotés très  « girly » pour la plupart, sont pour les deux sexes et que dans certaines boutiques ce sont même des hommes qui font la promotion des produits de beauté et non pas des filles comme il est plus commun de le voir en Europe (Exemple chez Etude où c’est le groupe de K-pop Shinee qui fait la promotion de tous les produits, pour filles ET garçons).
  (Toi aussi, embrasse ta crème pour les mains)
(Donc, oui, on vous l'accorde, ça frôle un peu le ridicule pour certaines pubs !)

Le plus fou la dedans, ce sont les nombreux vendeurs et vendeuses qui vous encouragent, à coup de chanson, slogans dans toutes les langues et petits cadeaux à entrer dans la boutique pour faire un achat ! Le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils sont motivés les cocos et ils offrent un vrai spectacle de rue, bruyant mais marrant. Au final, nous nous sommes vite prises au jeu (nous n’avons absolument pas résisté pour dire la vérité…)

Nous devons bien avouer que les produits coréens sont de très bonne qualité et ont des packagings beaucoup plus funs et jolis que chez nous. Certaines fois, on pourrait avoir l’impression d’acheter des bonbons ou des petits goodies (mentions spéciales à la crème pour les mains panda !) mais c’était bel et bien du maquillage ! 


Vous l’aurez compris, les cosmétiques coréens sont devenus nos amis, et nous avons même trouvé des sites spécialisés qui peuvent nous livrer en France ! Et comme on est sympa on vous les donne ! Ne faites pas de folie… Ou plutôt, si, faites-en !

G Market / Sasa / YesStyle / KpopTown

mardi 9 octobre 2012

Cultivons nous #1 - Guy, ce héros

Ceci est le premier billet d'une nouvelle catégorie sur ce blog...
Oui nous réfléchissons constamment à comment améliorer tout ça par ici.

Pour ne pas tomber dans un cycle trop répétitif, nous nous sommes dit qu'il serait bien de ne pas parler ici que de voyages mais aussi de livres, de restaurants, de magasins etc. Toujours le plus en rapport possible avec la Corée bien sur...

N'hésitez d'ailleurs pas à nous faire des propositions. Ce blog est là pour ca !


Suite à notre article sur la DMZ (qui vous apparemment pas mal intrigué) et à un commentaire de Miss Cheshire, nous avons pensé que l'on pourrait commencer avec notre ami Guy et son livre Pyongyang.

Il faut tout d'abord savoir qu'ici nous sommes fans de livres à bulles.
Alix ne peut repartir de la Fnac sans acheter un nouveau roman graphique et Alicia cache des caisses de mangas sous son lit.
La lecture de Pyongyang en décembre 2011 nous avait beaucoup marquée.




Guy Delisle est un auteur québécois de bandes dessinées et surtout un grand voyageur. Superviseur d'animation en Asie et mariée à une expatriée de Médecins Sans Frontière, il n'arrête pas et pose souvent ses valises dans des pays étrangers pour de longues durées (Israel, Chine, Birmanie, entre autres)

De ces séjours, il en fait des (géniaux) albums autobiographiques.

En 2003, il sort l'album Pyongyang (aux éditions L'Association) qui retrace quelques mois passés en Corée du Nord au service d'un studio d'animation.

C'est clairement un récit humoristique. Tout lui semble tellement absurde et surréaliste qu'il préfère en rire : une autoroute qui mène nulle part, des hôtels pour touristes vides, le culte d'un Président Eternel, du bénévolat forcé etc.
Mais le livre possède néanmoins une grande valeur documentaire bien loin des reportages caricaturaux occidentaux.
Le livre est écrit à la manière d'un carnet de voyage. On suit Guy de son arrivée à son départ. Il est écrit, de ce fait, de façon totalement subjective. Guy retrace sa vision de la Corée du Nord, ses rencontres, ses constatations.

Cela ne nous empêche pas d'avoir, tout de même, une première approche de ce pays (qui reste, osons le dire, plutôt mystérieux) grâce à une nuée d'anecdotes du quotidien extrêmement bien racontées.

A travers un découpage structuré et une plume en noir et blanc, on découvre un héros quasi désabusé mais aussi espiègle (il essaye de passer en douce une radio à la douane et offre le livre 1984 à son guide) qui tente tant bien que mal de communiquer avec les nord coréens (la plupart du temps, c'est pas gagné!)

Et puis, on entend Guy Delisle dire :"La Corée du Sud a été le premier pays à traduire Pyongyang. Ils ont voulu le traduire car ils trouvaient que je ne proposais pas une vision caricatural de la Corée du Nord."

Après ça, on ne peut que s'intéresser à ces 2 pays si proches et si éloignés.

En bonus : la papesse Pénélope (rien que ça!) nous en parle lors de l'une de ces fameuses chroniques BD pour Madmoizelle



jeudi 4 octobre 2012

La surréaliste visite de la DMZ


Aujourd'hui, petite visite très spéciale. Nous avons beaucoup hésité avant de nous y rendre, demandant conseils par ci par là.

Cette visite, c'est celle de la DMZ, zone démilitarisée (en anglais demilitarized zone). 

Créée en 1953, à la suite d'un traité d'armistice, la DMZ est une bande de terre d'une longueur de 248 km et d’environ 4 km de large, entre la Corée du Sud et la Corée du Nord.
Personne ne peut la traverser de part et d'autres.

Ce n'est donc pas un banal lieu touristique. Même si de nombreux bus remplis de touristes s'y arrêtent tous les jours.
Il s'agit d'une zone minée (il y a apparemment plus d'un million de mines sur cette zone. Gloups) et surveillée par 700 000 soldats nord-coréens et 410 000 soldats sud-coréens aidés par l'armée américaine.

Elle rappelle surtout qu'aucun traité de paix officiel n'a jamais été signé entre les deux Corée. Et que les deux pays se préparent constamment à toute agression.

N'hésitez pas à parler de la DMZ avec les coréens. Ils vous répondront volontiers même si la plupart n'ont jamais pu y mettre les pieds.

Mais la Corée du Sud ne s'est pas laissée abattre pour autant et en a fait un lieu visitable et visité !

Pour cela, vous êtes obligés de passer par un prestataire extérieur. Il est impossible de vous y rendre par vos propres moyens. Nous, nous avions choisi une version "light", n'ayant pas visité toutes les installations.


Tout commence avec l'entrée dans la DMZ. Il faut passer une "sorte" de douane controlée par les militaires qui vérifient tous papiers d'identité.

Au final, on peut dire qu'il s'agit de la partie la plus impressionnante de la visite : des barbelés, des postes de vigies, des alertes aux mines, des panneaux qui font peur. Mais aussi de nombreux messages (rubans) accrochés pour rendre hommage aux familles séparées lors de la division des 2 Corée.


Au loin, le Pont de Liberté (notons l'ironie de la situation), pont qu'empruntèrent 12 773 prisonniers libérés par la Corée du Nord en 1953.

Et puis, la visite devient quand même un peu plus "fun" avec la visite du 3e Tunnel d'Infiltration.
En effet, la Corée du Nord a creusé de nombreux tunnel en douce afin d'envahir le Sud. Ça n'a pas super bien fonctionné. La preuve, ils ont été identifiés et on peut désormais parcourir un des tunnels à pied.

Aucune photo n'est tolérée dans le tunnel mais croyez nous, la situation est comique!
On vous donne à l'entrée un magniiiifiiique casque jaune OBLIGATOIRE. Et vous descendez, pendant longtemps, très longtemps (oui, car il faudra remonter après) avant d'accéder au tunnel.
Et là, l'utilité du casque fait sens ! Le plafond est très bas, vous êtes donc obligés d'adopter une démarche pour le moins glamour baptisée par Alicia, "Jeune nain dans les mines de la Moria".

Juste en dessous, le peu d'aperçu que l'on peut vous donner. Mais on devine les casques jaunes!


La suite du programme, c'est la vue (brumeuse) sur la Corée du Nord. En gros, vous pouvez aller faire coucou à la statue de Kim !
Ici, pas le droit de prendre des photos du paysage. Vous ne pouvez pas dépasser la ligne jaune avec votre appareil photo. Et les militaires veuillent. Cela donne donc des photos de gens qui regardent la Corée du Nord que vous ne pouvez pas prendre en photo (piouf)

Nous avons été tout de même surprises par "le concept" : créer un observatoire artificiel, l'observatoire Dora, pour les touristes, au milieu de la DMZ.

(un bon camouflage de bâtiment. Mais où est-il ?)


Dernière étape de la visite : la gare ferroviaire de Dorasan. Autrement dit, un lieu construit "dans l'espoir de..."

La station est située à 700 mètres de la ligne sud de la frontière. Tout est prêt en cas de réunification des deux Corée : panneaux lumineux, douanes etc.
Notre guide nous a d'ailleurs éclairées sur le sujet : les coréens du Sud ont hâte que cela arrive un jour !

En attendant, la gare n'est visitée que par les touristes assoiffés de photos ridicules avec les militaires, profitant du fait qu'ils ne peuvent pas quitter leur poste.


Rendons donc hommage à ces pauvres militaires (le service militaire est toujours obligatoire pour les hommes durant 2 ans) envoyés à la DMZ qui se voient donc gérer un flot massif de touristes fous (et fourbes)